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Olipo - mai 2011
Je me souviens des dunes de sable du pila, inaccessibles, et de la main de mon père.
Je me souviens de la rentrée de classe, l’angoisse attendue, le cartable léger et le cœur battant.
Je me souviens du sentiment débordant et des sentiments éternels, de la première amitié.
Je me souviens d’un soleil mauve, de sa lumière encore tapie dans la brume, des mouettes, le jour du premier voyage en solitaire.
Je me souviens des escaliers étroits en haut de La Sagrada Familia, du son des cloches se répercutant dans le corps, de la plénitude.
Je me souviens du roulis du train qui se prolongeait, des jambes tanguant après le voyage.
Je me souviens du corps au pied de l’immeuble et du tombeau ouvert, attendant sa descente.
Je me souviens de son poids sur mon ventre, de son cœur battant contre mon corps, de mes larmes et de sa vie.
BBLR
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